Politique culturelle
Dans la continuité du travail de structuration et de développement culturel mené dans le cadre du schéma culturel depuis 2004, le Pays Midi-Quercy poursuit sa mission de développement culturel en faisant la part belle à l'éducation artistique et culturelle.
Le schéma de développement culturel inscrit dans le dispositif régional des Projets culturels de Territoire a permis au Pays Midi-Quercy de définir ses priorités et sa stratégie dans le domaine culturel et d’accompagner techniquement et financièrement des projets structurants pendant 7 ans. Cet engagement partagé avec ses partenaires lui a également permis de contractualiser avec la Région et le Département sur la base des objectifs fixés, et que soient dédiés des enveloppes financières pour le co-financement des projets.
Ces cofinancements ont apporté une contribution à hauteur de près de 48% sur l’ensemble de la période de conventionnement (2008/2014) (hors dépenses d’investissement).
Ce qu’a représenté le schéma culturel du Pays Midi-Quercy entre 2008 et 2014.
La mission culture depuis 2014 - De nouvelles orientations prioritaires
La mise en valeur et la médiation des patrimoines et l’éducation artistique et culturelle.
Lors du renouvellement du Comité syndical en 2014, les élus ont souhaité recentrer l’action du PETR dans le domaine culturel sur trois priorités :
- La candidature au label Pays d’art et d’histoire,
- L’élaboration du projet scientifique et culturel du musée de St-Antonin et l’accompagnement des projets et équipements patrimoniaux, en cohérence avec la labellisation Pays d’art et d’histoire,
- La mise en œuvre de Résidences de Territoire, projets relevant de l’éducation artistique et culturelle, dans le cadre d’une contractualisation avec la DRAC.
En 2017, une nouvelle priorité est fixée à la suite de l’évaluation du dispositif des Résidences de territoire (2015) :
Développer l’éducation artistique et culturelle et la pratique artistique en amateur.
En 2018, une convention est ainsi signée entre le PETR, les trois Communautés de Communes qui le constituent et Tarn-et-Garonne arts et culture (anciennement ADDA 82). Parallèlement, la convention Territoire Culture avec la DRAC Occitanie, plus particulièrement axée sur les résidences de territoire est en cours de renouvellement en 2020, ouvrant la possibilité de l’élaboration d’un projet territorial sur l’éducation artistique et culturelle.
L’éducation artistique et culturelle, une priorité pour le Pays Midi-Quercy dans sa stratégie de développement culturel : la convention Territoire culture avec l’Etat et les Communautés de Communes, sur les Résidences de Territoire, la convention avec les Communautés de Communes et Tarn-et-Garonne arts et culture sur le Big Bang des arts et l’accompagnement des écoles de musique.
Politique culturelle
Les Résidences de territoire, dispositif initié par la DRAC Midi-Pyrénées (Occitanie) :
En 2012, la DRAC sollicite le Pays Midi-Quercy, déjà engagé dans la mise en œuvre de son Projet culturel de Territoire depuis 2007, pour expérimenter un dispositif en cours d’élaboration : des ré-sidences d’action artistique et culturelle. De 2012 à 2014, 4 opérateurs sont conjointement identi-fiés par la DRAC et le Pays Midi-Quercy pour porter ces résidences :
Le centre d’art La cuisine (art contemporain et design), basé à Nègrepelisse, et les associations Le Fond et le forme (audiovisuel – documentaire), Mosaïque en val (livre d’artiste) et Même sans le train (spectacle vivant), installés à Saint-Antonin-Noble-Val.
La délocalisation des actions, hors-les- murs et de la commune d’implantation, est une condition forte du choix des opérateurs : leur capacité à rayonner et à nouer des partenariats à l’échelle du pays Midi-Quercy. Deux Résidences sont mises en œuvre chaque année avec une enveloppe affectée par l’Etat de 15 000€ par résidence, en complément du financement local.
Au cours de cette période d’expérimentation (2012 - 2014), 7 résidences ont été mises en œuvre pour 182 898 € de budget global :
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Centre d’art La cuisine :
projets « Citations » en 2012 sur les usages liés à la rivière Aveyron, l’accès à la rivière, la qualification des berges et leur artificialisation, avec Alexandre Moronnoz, designer et Olga Ponchet archiviste, « Marchérama » en 2013 portant sur le marché, son organisation spatiale, les productions et leur provenance, les métiers du marché, avec le collectif d’architectes Encore heureux Julien Choppin et Nicolas Delon, architectes, et « Identités remarquables » en 2014 abordant les représentations des patrimoines en relation avec le label Pays d’art et d’histoire auquel le PETR est candidat, avec le collectif Bruit du frigo, architectes, photographes, plasticiens.
Association Le Fond et la Forme :
projets « Vira, ça tourne » en 2012/2013 proposant la création d’un Web documentaire sur les transformations du monde rural, avec Thomas Faverjon, Nicolas Gayraud et Sylvestre Meinzer, documentaristes, « Au village sans prétention » en 2014/2015 avec la réalisation d’un Web documentaire, suite de la réflexion sur les transformations du monde rural, portant un regard particulier le village de Parisot, avec Jean-Baptiste Fribourg et Julien Malassigné, documentaristes.
Association même sans le train:
projets « Autour de l’eau » en 2013/2014 sur le thème de l’eau, élément vital, patrimonial intrinsèquement lié à l’histoire de Saint-Antonin, avec la chorégraphe Sophie Carlin.
Association Mosaïque en val :
« Esquisse d’une géographie » en 2013/2014 sur la mémoire des lieux, les traces laissées par l’histoire, l’évocation et son interprétation, avec Arne Aullas d’Avignon plasticienne graveure.
Politique culturelle
L’évaluation réalisée pour la période d’expérimentation du dispositif, entre 2012 et 2014, montre l’enjeu de l’implication des élus à l’échelle intercommunale (co-financement des Communes à hauteur de 5,7%) pour un accompagnement technique et financier des projets. Les Résidences de Territoire révèlent également qu’elles sont un levier efficace du point de vue du rayonnement territorial, de l’ancrage et du développement de partenariats, que la méthode « d’infusion » et de co-construction favorise la participation et la mixité des habitants et que ce dispositif contribue à la professionnalisation de l’accueil des artistes en résidences.
A la suite de l’évaluation, la convention Territoire Culture est formalisée avec la DRAC et associe les Communautés de Communes du territoire, pour 3 ans (2015/2017).
Les partenaires affichent des objectifs partagés. Il s’agit ainsi de favoriser l’accès aux œuvres artistiques et culturelles, la prise en considération en priorité du jeune public (enfance et jeunesse) – dans le cadre scolaire, péri et extra-scolaire -, et des publics empêchés, notamment les personnes âgées, les personnes handicapées, les personnes en recherche d’emploi et en difficultés sociales. La mixité sociale et culturelle est alors privilégiée. En cohérence avec cet objectif, des principes d’action sont établis :
- L’éducation artistique et culturelle des enfants et des jeunes, est ciblée sur la curiosité, l’expérience sensible et la pratique plutôt que sur la simple consommation culturelle.
- Le développement de la pratique amateur, enjeu fondamental tant du point de vue du développement des individus, de la formation des citoyens que de l’enjeu de cohésion sociale et de démocratie, sera encouragé.
- Des actions ciblées sont mises en œuvre pour favoriser l’accès du plus grand nombre à l’offre culturelle.
- Le soutien à la structuration des services publics de la culture et du monde associatif est privilégié par la mise en place d’actions d’accompagnement.
- Toute action culturelle est présentée, valorisée auprès du public par des temps de conférences, débats.
Au cours de la convention 2015 - 2017, 5 résidences ont été portées pour un budget global de 108 622 €:
Centre d’art La cuisine :
« Par-là » en 2016/2017 – sur la capacité du graphisme à tracer un portait du territoire et à le diffuser dans et hors de lui-même. Avec le collectif ROVO, graphistes.
Association Le Fond et la Forme :
« Que nos joies demeurent » en 2016 – à partir du roman de Giono, « Que ma joie demeure », Elsa Oliarj-Inès (documentariste) a travaillé sur la question du bonheur avec les habitants.
Association même sans le train:
« Excusez-moi j’habite ici » en 2017/2018 – résidence « Hip hop » interrogeant la place des jeunes gens (15/25 ans) dans la vie du territoire et leur relation aux autres générations notamment plus âgées avec l’artiste FAVO.
Association Mosaïque en val :
« Ouvrir le livre » en 2015/2016 – Les végétaux, miroir de notre relation à nous-même et aux autres avec Aïdée Bernard plasticienne (fabrication de papier avec des végétaux du pays Midi-Quercy et écriture de textes) et « Transparence de l’écriture » – 2017/2018 – L’écriture, expressions multiples et libres. Avec la plasticienne Coco Texèdre.
Les ajustements mis en place dans le cadre de la convention, suite à l’évaluation de la phase d’expérimentation :
Les élus sont mobilisés pour la définition des priorités, la sélection des artistes, l’accueil de l’artiste en résidence et sa mise en relation locale. Des projets définis par les opérateurs et construits dans un contexte local hospitalier.
Les élus en Bureau du PETR définissent les territoires intercommunaux prioritaires pour les résidences. Des réunions locales composées de la DRAC, d’élus, des services culturels des Communautés de Communes et du PETR, tracent avec les opérateurs des résidences les enjeux et le cadre de réalisation de la résidence, sélectionnent les artistes et ciblent les partenaires à associer. Les apports techniques et financiers locaux sont également réfléchis dans ce cadre. L’accompagnement de l’artiste localement et sa mise en relation sont des conditions essentielles à la réussite d’un projet fondé sur la rencontre ; beaucoup d’apports réciproques naissent dans des contextes informels et la familiarité qui se crée.
- une résidence d’action culturelle et non de création (l’artiste partage ses productions existantes, explique sa démarche et ses inspirations, s’inspire du contexte local pour montrer, faire et faire avec)
- la jeunesse et les publics éloignés de l’offre culturelle sont prioritaires
- une programmation co-construite et non a priori
- le co-financement de la DRAC est dédié au salaire de l’artiste (3000€ net/mois)
- celui de la Communauté de Communes consacré à la communication avec l’opérateur, à l’hébergement et aux frais de transport
- une résidence de 2 mois minimum fractionnés le moins possible, configurée pour un artiste
L’accompagnement et la mise en relation sont fondamentales pour la réussite d’une résidence de territoire. Celui dont à la charge l’opérateur requiert disponibilité, compétence et humanité. Il mobilise moyens et énergie des équipes.
En 2018 et 2019, période de transition avant un renouvellement de la convention avec la DRAC, l’association Le Fond et la forme a porté 2 résidences :
« Septfonds, terre de passages »
en 2018/2019, évoquant l’histoire des lieux dans leurs rencontres avec les hommes et les femmes qui s’y sont trouvés, les liens, l’humanité qui se révèle, avec la photographe Aurélia Frey.
« un toit pour toi, c’est quoi ? »
en 2019-2020 est conduit par un duo, Léa Hernandez, plasticienne et Sarah Bourhis journaliste et circassienne. La résidence prend place à Bruniquel, en écho notamment à la grotte de Bruniquel.
L’année 2020 est celle du renouvellement de la convention associant la DRAC, le PETR, les Commu-nautés de Communes avec la possibilité d’envisager un projet d’éducation artistique et culturelle territorial, associant des établissements et acteurs culturels et prenant en compte leur politique d’action vis-à-vis de leurs publics.
Politique culturelle
Le partenariat avec Tarn-et-Garonne Arts et Culture
En 2018, suite à l’avis favorable du Bureau du PETR puis du comité syndical, une convention pour 4 ans (2018/2021) est signée avec Tarn-et-Garonne arts et culture (TGAC anciennement ADDA 82) et les Communautés de Communes du pays Midi-Quercy.
Cette convention exprime la volonté conjointe des partenaires de poursuivre les efforts pour favoriser un accès le plus large possible à l’offre culturelle, de construire un projet territorial d’éducation artistique et culturelle et d’encourager la pratique artistique et en amateur.
Les objectifs des cosignataires sont :
- l’élaboration d’une stratégie de développement de l’éducation artistique et culturelle par la création d’un réseau d’acteurs publics et associatifs,
- le renforcement des collaborations avec l’ADDA 82,
- la formation et l’accompagnement. Ce partenariat vise également à consolider les enseignements artistiques, notamment la musique et à favoriser la pratique artistique et la pratique en amateur. Les publics prioritaires sont les établissements scolaires du territoire et les accueils péri et extrascolaires.
A cet effet, des principes ont été posés, guidant les actions à conduire :
- L’éducation artistique et culturelle des enfants et des jeunes, sera ciblée sur la curiosité, l’expérience sensible et la pratique plutôt que sur la simple consommation culturelle.
- Le développement de la pratique amateur, enjeu fondamental tant du point de vue du développement des individus, de la formation des citoyens que de l’enjeu de cohésion sociale et de démocratie, sera encouragé.
- Des actions ciblées seront mises en œuvre pour favoriser l’accès du plus grand nombre à l’offre culturelle, notamment en privilégiant les liens parents-enfants et intergénérationnels, ainsi que l’accueil des familles.
- Le soutien à la structuration des services publics de la culture et du monde associatif sera privilégié par la mise en réseau des acteurs ainsi que la mise en place d’actions d’accompagnement.
Deux niveaux de partenariat avec l’ADDA 82 sont proposés :
L’échelle du pays Midi-Quercy
L’échelle intercommunale
pour l’accueil de la saison jeune public du Big Bang des arts (résidences d’artistes, ateliers, spectacles, expositions) et des Résonances (valorisation du patrimoine architectural ou paysager associé à un spectacle vivant, musique ou danse), ainsi que pour la mise en œuvre de formations ou d’accompagnements, notamment sur la construction d’une offre d’éducation artistique et culturelle.
pour l’accompagnement de la Communauté de Communes, selon ses besoins, sur les enseignements artistiques (ciblés sur les écoles de musique) et l’accueil de dispositifs spécifiques tels que « Artistes au collège », « culture-Santé » ou « Culture-Handicap », projet musical en lien avec les écoles de musique,…