Dans le cadre de l’Appel à projet connaissance 2020-2022 de la région Occitanie, le Conservatoire Botanique National des Pyrénées et de Midi-Pyrénées a réalisé une étude écologique fine, multidisciplinaire, sur 6 « territoires ateliers ».
L’un des périmètres d’étude, situé dans la Plaine de l’Aveyron, concerne 9 communes en Pays Midi-Quercy (Albias, Bioule, Bruniquel, Cayrac, Montricoux, Nègrepelisse, Puygaillard-de-Quercy, Saint-Etienne-de-Tulmont et Vaïssac) ainsi que les communes de Montauban et de Lamothe-Capdeville.
Cette étude, réalisée en 2021 et 2022, permet de mieux connaître la flore, la fonge, les végétations et les habitats naturels situés dans ce périmètre. Cette étude ne porte pas, toutefois, sur la totalité du périmètre de ces communes.
Pour consulter les documents disponibles liés à cette réunion, ainsi que le rapport d’activités final du Conservatoire Botanique sur les différentes sites pilotes (étude scientifique), veuillez cliquer sur ce lien . Dans le rapport final du CBN, les résultats de l’étude réalisée dans la Plaine de l’Aveyron sont présentés à partir de la page 213.
Pour plus d’informations sur la flore en Pays Midi-Quercy : contact du Conservatoire Botanique National à Caylus (82 160) : Jérôme GARCIA – Chargé de conservation – jerome.garcia@cbnpmp.fr / En savoir plus : www.cbnpmp.fr
Lors de cette réunion, suite à une présentation des résultats de cette étude par des agents du Conservatoire botanique national et à des échanges avec les participants, une visite sur l’île de Nègrepelisse a permis de voir in situ certains habitats et espèces et de soulever des questions en lien avec ces observations.
Les échanges en salle ont notamment porté sur les thématiques suivantes :
-Le champs de cette étude, qui n’inclut pas les insectes, oiseaux, mammifères, batraciens et reptiles
-La méthodologie de l’inventaire (choix d’un inventaire 4 saisons, choix des mailles retenues, méthode d’échantillonnage…)
-Les plantes exotiques envahissantes telles que la Jussie
-La qualité des milieux inventoriés, dont dans certains sites leur ancienneté (prairie ancienne à Montricoux, chênaie ancienne à Nègrepelisse…), les liens entre les caractéristiques des sites et la présence, ou l’absence, de certaines espèces,
-Les liens entre la préservation de la biodiversité et la ressource en eau
-Les différents moyens de prendre en compte et de valoriser les résultats de cette étude, dont la conception d’Atlas de la biodiversité communaux et intercommunaux ; les conditions de transmission des données à des bureaux d’études (par exemple ceux chargés de l’élaboration de documents d’urbanisme) ; la centralisation des données naturalistes sur différentes bases (ex. Lobelia/SINP – La plateforme Bio-Occitanie en cours de conception à l’échelle de la Région, qui permettra de connaître les différentes espèces identifiées dans le périmètre d’un projet…).
Il a été exprimé le souhait que cet inventaire soit accompagné de recommandations de gestion et d’une identification des secteurs les plus fragiles ou présentant les enjeux les plus importants, afin de favoriser la prise en compte des résultats de cette étude dans les projets et les documents d’urbanisme.